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Le système Paligot, ça Marche fort

Marche s’offre nouveau président, nouvelles infrastructures et nouvelles ambitions sportives. Mais pas question de changer le fonctionnement.

En 2020, le nouveau président du TC Marche, Georges Paligot, ouvrira les festivités qui marqueront les cinquante ans du club de la capitale de la Famenne. La semaine dernière, l’assemblée générale a porté le moustachu le plus célèbre du tennis du nord de la province à la présidence d’un club qu’il porte à bout de bras depuis 1987. L’homme, qui écume toujours les tournois de doubles où il excelle (C15.1), boucle ainsi son histoire d’amour avec le Tennis Club de Marche. «C’est un nouveau challenge qui me tient à cœur,précise l’ostéopathe. Je tiens à pérenniser ce qui a fait notre force, développer un club sportif, tout en lui conférant un caractère convivial, familial, porté par le bénévolat. Avec deux jeunes qui n’ont pas encore trente ans, Martin Delhaye comme vice-président et Arnaud Thirion à la trésorerie, l’avenir du club est entre de bonnes mains.» Le tournoi de février qui a connu son succès habituel a été dirigé par une jeune du club, Louise Cantigniaux, âgée de 14 ans.

Les 396 membres du club ont aujourd’hui à leur disposition six terrains extérieurs et trois terrains couverts sur le site de la chaussée de l’Ourthe, mais aussi deux terrains couverts en terre battue au Thier des Corbeaux. Ces deux terrains qui ont rendu beaucoup de services sont obsolètes. «Grâce aux subsides de la Région Wallonne, poursuit le président, nous disposerons, fin 2017, de deux nouveaux terrains couverts et aussi de deux terrains de squash. Nos installations seront vraiment au top.»

De nouvelles ambitions sportives

Même si le club marchois trône sans conteste dans le trio des clubs les plus performants de la province, les ambitions sportives méritent d’être revues à la hausse. «Notre directeur de l’école de tennis, Nicolas Furnémont, s’inscrit parfaitement dans la politique du club, se réjouit le nouveau président. Il n’est pas question de s’occuper à fond de quelques jeunes talentueux au détriment des autres. Mais nous avons un peu raté le coche par le passé en ne parvenant pas à retenir des jeunes très doués comme Denis Gruslin et Victor Poncelet, qui évoluent aujourd’hui sous les couleurs du club de Ciney. Nous avons décidé de promouvoir nos équipes fanions en nationale en transférant des éléments qui aideront nos jeunes à progresser et qui les inciteront à rester dans le club.» C’est ainsi que les deux équipes marchoises de division nationale, il est vrai assez discrètes ces dernières années, joueront pour la gagne en 2016. «Mais nous avons veillé à ce que les nouveaux aient une mentalité proche de la nôtre. Pas question de transférer des mercenaires qui ne s’intègrent pas dans notre système de fonctionnement.» Une nouvelle ambition sportive qui vient donner encore un plus de peps au fameux «système Paligot».

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